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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 14:42

Bon, je vous passe les péripéties politiques et minables qui ont fait que je me retrouve à la case départ d'il y a cinq ans, soit au chômage et vous raconte ma journée de lundi.

 

J'avais rendez-vous avec Pôle Emploi. J'avais déjà faite mon inscription sur le net et rempli les formulaires nécessaires. Trois jours plus tard, j'avais reçu exactement les mêmes documents par courrier alors que j'avais coché la case : ne pas envoyer par courrier les documents si vous les avez remplis ici... No comment...Encore du gaspillage d'argent public...

Bref, je me suis dit : "Ça commence bien....je sens qu'ils vont m'énerver..."

 

Habitant la campagne, je prévois de faire d'une pierre deux coups en allant faire mes courses après mon entretien. Alors, comme m'attendait un jour des plus ennuyeux, je me suis organisée un petit pique-nique au bord du lac du Bec de l'Estéron. "J'aurai au moins pris une demie-heure de bon temps dans cette fichue journée", me dis-je.

 

J'avais pris soin de choisir un créneau horaire entre midi et quatorze pour éviter une attente. Car, on le sait bien, même avec un rendez-vous horaire, bien souvent, nous attendons partout aujourd'hui. D'ailleurs, je prends désormais toujours un livre car, les salles d'attente étaient, sont et seront décidément toujours aussi mal décorées, déprimantes, glaciales l'hiver, l'été aussi vu que la climatisation est mal réglée, remplies de gens qui se disent à peine bonjour et alors, fin du fin, avec toujours une table basse (trop basse, mama mia, faut se baisser ou avoir la taille d'un gamin de trois ans pour ne pas se casser les reins pour saisir un magazine !), qui plus est, toujours pleine à craquer de journaux et magazines féminins (pourquoi pas masculins ?) requérant un 80 de QI. Mon Dieu, priez pour qu'un jour nous ayons enfin des lectures intéressantes dans ces lieux !

 

J'avais calculé comme il faut mon trajet pour être en avance...Résultat, j'ai été en retard !

Et oui, pauvre cruche que je suis, je croyais que les bureaux étaient encore à un certain endroit de Nice. Or, ils étaient dans un immeuble flambant neuf huit cents mètres plus haut....Cependant, dans la même rue (j'ai du bol !). Crotte, me voilà partie en courant à ma voiture et en pestant contre moi-même de n'avoir pas vérifié quelque chose d'aussi élémentaire. Je démarre, je fais demi-tour et Alleluia, j'ai bien fait de prendre rendez-vous à 12h40 car ainsi, il n'y a aucune circulation et je peux remonter le boulevard rapidement, me garer sans problème et sortir à nouveau au pas de course. Seulement dix minutes de retard, on devrait me recevoir quand même.

 

L'accueil est digne d'une cathédrale ; les comptoirs sont à vingt-cinq mètres de la porte ! Il règne une atmosphère feutrée comme dans un hôpital.... Je me demande un instant si j'ai mal quelque part... Mais non, je suis bien en bonne santé et ne suis pas venue pour une consultation mais un entretien.

Je regarde autour de moi, des personnes sont assises. Je m'approche doucement et parle à mi-voix à une personne pour me présenter et dire la raison de ma présence. Elle me répond qu'il faut que je monte au premier étage à un second accueil... Et bien, heureusement que je n'ai pas fait la queue ! Voilà qu'on m'envoie sur une autre attente ! Pourquoi ne le marquent-ils pas dans leur courrier ? Au moins, j'aurai été directement au bon endroit...

 

Même rituel au deuxième étage, j'attends cinq minutes et une jeune femme me reçoit.

En vingt-cinq ans, j'avais eu affaire à l'ANPE (à l'époque) trois fois. TROIS FOIS, la première demie-heure avait été consacrée à me demander que des informations (à la con, excusez du terme mais appelons un chat un chat) étant dans mon dossier du genre : date de naissance, adresse, numéro sécu et cie ! Ce qui, je dois bien le dire m'agaçait fortement, surtout qu'après ce laps de temps écoulé, aucune idée, proposition, solution ou autre ne m'était présentée et ce à chaque convocation tous les mois. Avouez, qu'il y a de quoi un peu s'énerver. Mais je pense que beaucoup voient de quoi je parle...

Et bien, vous le croirez ou pas, lundi, oui, ce lundi 26 août 2013, pas un de ces couacs ne s'est produit ! Et oui, j'avais en face de moi, une femme sachant de quoi elle parlait, s'intéressant à ce qu'elle faisait et parlant intelligemment ! Ah le soulagement !

Bref, je suis ressortie optimiste et galvanisée par cet entretien positif, qui, bien qu'il ne m'est rien appris ni apporté, m'a donné le sentiment d'être traitée en être humain et non comme "la suivante" de la journée.

 

Sur ce, je pars faire mes courses dans une grande enseigne dont je tairai le nom vu ce qui s'en suit...

C'est la rentrée scolaire comme chacun le sait, mardi prochain, et je fais d'abord mes achats dans ces rayons où chaque mère et ado sont près à trucider son prochain pour attraper LE stylo qu'ils ont vu en premiers et dont il ne reste qu'un exemplaire de la couleur que ce satané ado veut ! Oui, je sais, j'ai fait pareil quand je l'étais, alors je sais de quoi je parle !

Moi, je me contente de prendre les premiers prix des quelques fournitures nécessaires à ma fille et je les mets dans le compartiment à part au bout du caddie, avant de vite m'échapper de cet enfer pour regagner celui des rayons alimentaires qui n'est pas moins pire ! Il y a tellement de monde qu'un dixième de seconde je me demande quel jour nous sommes, mais non, c'est bien lundi et pas samedi...

Comme d'habitude, j'ai oublié ma liste et je me tape donc tous les rayons me référant à ma mémoire visuelle pour ne rien omettre.

Au bout de trois quarts d'heure, me voici pour l'ultime épreuve de la caisse.

Là, je me dope en attendant mon tour et en mangeant un bonbon au sucre rapide pour pouvoir "speeder" un maximum quand ce sera à moi. Pourquoi ? Je pourrai prendre mon temps... Mais non, comme tout le monde va vite, je fais pareil, prise dans la tourmente du syndrome des grandes surfaces. Et puis, il faut dire que je rechigne toujours à faire attendre les gens derrière moi, c'est si pénible...

Bref, je suis sur les starting-blocks quand voilà que la caissière enlève la barre de la cliente me précédant. Ça y est, le contre-la-montre commence ! Je mets, je pose, je dépose, je couche les bouteilles, rassemble le fragile et sépare les gros poids qui iront au fond du caddie en premier, etc. Bing, voilà, enfin c'est fini, j'ai payé, je suis débarrassée de ma corvée.

Ah ! J'aperçois alors une belle croissanterie en face de moi : "Allez, après cette journée, je me fais plaisir !".

"Bonjour, une tarte au citron-meringuée, s'il vous plaît".

ET LÀ, LÀ, en prenant l'argent dans un autre portefeuille que celui que j'utilise pour les "grandes courses", je me dis : "Flûte, j'ai oublié de payer les affaires scolaires avec cet argent !" et un doute affreux m'assaille : "Mais où sont-elles les choses pour l'école ? Je ne les ai vues dans aucun sac..."

Et LÀ(oui encore !), vous n'allez pas le croire, mais si, si, je réalise que je n'avais pas sorti les achats sur le tapis de caisse et que je les ai passées sans les payer ! L'horreur !

Que faire ?

Ce qui l'a emporté ?

Comme quoi, c'est le genre d'évènement qui vous en apprend beaucoup sur vous.

Ce n'est pas le fait de les rapporter et de les payer qui m'ennuyait, mais le fait de perdre du temps !

Et puis... Et puis aussi... Le fait que toute ma vie durant, mon honnêteté n'a cessé de se retourner contre moi. Alors pour une fois, je me suis dit que, mon honnêteté, je me la mettrai derrière la casquette ! Je suis partie, j'ai mangé ma tarte au citron et j'ai ri toute seule dans ma voiture car le pire, c'est que je ne l'avais pas du tout fait intentionnellement et qu'il y avait une bonne épaisseur d'articles !

Bon, il paraît que bien mal acquis ne profite jamais. Je verrai bien si les stylos marchent !

Mais pourquoi ai-je pris que des premiers prix, moi !

Ah l'être humain est bien vil et j'en fais partie. J'avoue que voler un particulier ne me viendrait pas à l'esprit mais qu'en revanche, concernant cette grosse enseigne, je n'ai éprouvé aucun scrupule...

En rentrant, j'ai dit à mon mari : "Ben c'est bien la première fois, que mon étourderie me rapporte quelque chose ! La prochaine fois que tu veux acheter des tickets à la Française des Jeux, dis-moi plutôt d'aller faire des courses !"

 

Sur ce, j'ai un peu honte quand même.... Mais j'en ris encore beaucoup !

Je vous rassure, y en avait pas pour beaucoup... Quel dommage ! lol

 

Le 29 août 2013

 

Tous droits de copyright sont détenus par Myriam SALOMON PONZO

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